Gros plan sur cet équipement hors norme qui a été mis en service il y a quelques mois seulement.
Avant que les déchets n’arrivent aux robots, un pré-tri à la pelle est réalisé pour enlever les matériaux de grande dimension. La matière est ensuite dirigée vers un séparateur balistique qui distingue trois fractions : fine, 2D (déchets légers comme les cartons, papiers, films d’emballage) et 3D (plastiques formés, bois, déchets inertes…).
Les déchets 3D sont par la suite chargés dans un fond mouvant qui constitue la réserve pour les robots. « Un Overband permet de déferrailler une dernière fois et une table vibrante d’enlever les dernières fines et de répartir les déchets de manière uniforme. Ensuite, des caméras de vision entrent en action », détaille Vincent Pluchon, Responsable technique groupe des Recycleurs Bretons.
Chacun des trois robots ayant sa propre vision, cela augmente ses performances. La ligne est capable d’enlever les bois A et B, les aluminiums, les inertes, les PVC gris et blancs, le plâtre, les métaux, les plastique PE/PP… Et les robots sont en mesure de saisir des pièces de 30 kg et de 50 cm maximum.
« Nous récupérons énormément de bois et de plastiques. La ligne traite entre 5 et 7 tonnes / heure. Elle constitue un très bon complément de la ligne de Guipavas. Tout ce que les robots ne prennent pas part en valorisation CSR (combustible solide de récupération) », conclut Vincent Pluchon.
