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Les multiples facettes de la valorisation des déchets de bureau

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Le traitement réservé aux différents déchets de bureau n’est pas le même en fonction des matières collectées. Gros plan sur le devenir des papiers, gobelets, bouteilles plastique et canettes issus des bureaux et cafétérias des entreprises.

Les déchets de bureau collectés dans le cadre de l’offre Recybox des Recycleurs Bretons font l’objet, pour la majorité d’entre eux, d’une valorisation matière. Cela signifie qu’après traitement, ils ré-intègrent le cycle de production en tant que matière première secondaire. Cette matière ainsi valorisée préserve les ressources fossiles de la planète..

Le premier flux à faire l’objet d’une valorisation matière est le papier. « Le papier que nous avons collecté dans les entreprises est tout d’abord trié au sein de notre Centre de tri haute performance (CTHP) de Guipavas, en fonction de ses différentes qualités. Nous nous assurons également qu’il n’y ait pas d’impuretés. Il est ensuite envoyé vers des papeteries partenaires où il redevient de la pâte à papier. C’est ce que nous appelons de la matière première recyclée », explique Yvon Ropars, Directeur commercial des Recycleurs Bretons.

De même pour les canettes en aluminium. Après collecte, elles sont acheminées au CTHP pour y être triées et débarrassées de leurs impuretés. Elles sont ensuite expédiée vers des filières spécifiques qui leur redonneront une deuxième vie.

Quant aux bouteilles plastiques, elles oscillent entre valorisation matière et valorisation énergétique. « Nous sommes essentiellement sur de la valorisation matière mais compte tenu des fluctuations des cours du plastique et de l’engorgement de certains exutoires, ce plastique peut parfois être valorisé énergétiquement », note Yvon Ropars.

Enfin, pour les gobelets, la valorisation matière est plus complexe, car ces contenants ont été souillés par les boissons liquides. Ils font l’objet d’une valorisation essentiellement énergétique. « Ces gobelets vont passer dans la chaîne de tri du CTHP et servir à la production du CSR, le Combustible Solide de Récupération », conclut Yvon Ropars.

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