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REP et éco-organismes : les Recycleurs Bretons s’organisent

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Les éco-organismes prennent une importance croissante au fur et à mesure que les REP se développent. Afin de répondre à leurs cahiers des charges, notamment en terme de traçabilité, les Recycleurs Bretons se structurent.

virginie durif
Virginie Durif

Les filières à responsabilité élargie des producteurs (REP) se multiplient en France. Pour s’adapter à cette évolution du marché, les Recycleurs Bretons ont créé un service dédié, pour répondre aux attentes des éco-organismes en termes de traçabilité et de suivi administratif. Ils ont ainsi renforcé leurs effectifs en mai dernier avec l’arrivée de Virginie Durif, chargée du suivi administratif des Eco-organismes, en soutien d’Alice Crenn-Larvor, responsable du service.

« Nous travaillons actuellement avec 9 éco-organismes :

  • Adivalor (déchets de l’agro-fourniture),
  • Aper (bateaux de plaisance hors d’usage),
  • Batribox (piles et batteries),
  • Ecomaison (ameublement, produits et matériaux de construction, articles de bricolage et de jardin, jouets et jeux de plein air),
  • Ecominéro (produits et matériaux de construction d’origine minérale),
  • Ecosystem (équipements électriques et électroniques),
  • Soren (panneaux solaires photovoltaïques usagés),
  • Valobat (déchets du bâtiment),
  • Valdélia (déchets d’Éléments d’Ameublement professionnels)

Pour intégrer le réseau d’un éco-organisme, il faut avant tout répondre à un appel d’offres. Une fois notre offre retenue, mon rôle est d’accompagner la mise en place opérationnelle telle qu’elle est prévue au cahier des charges et de contrôler les différents SI (Système d’information).

Chaque éco-organisme dispose d’un SI qui lui est propre et que nous devons compléter quotidiennement afin d’assurer une traçabilité des transactions. Cette traçabilité nous permet de justifier des tonnages collectés et conditionne le soutien financier qui nous est accordé.

En complément, nous sommes régulièrement audités, il est donc important d’avoir de bonnes pratiques dès le départ. C’est pourquoi, nous formalisons des process et rédigeons des procédures à destination des assistantes d’exploitation et des chauffeurs.

 Cette démarche d’amélioration continue nous permet entre autre de mettre toutes les chances de notre côté afin d’être retenu lors d’un prochain appel d’offre.» déclare Virginie Durif.

Virginie Durif se déplace également sur le terrain, en soutien au service commercial, afin d’informer les clients et de les aider à se familiariser avec les consignes et exigences de l’éco-organisme concerné.

La montée en puissance des REP et les impacts sur le service exploitation.

Chaque éco-organisme disposant de son propre système d’information développé selon leurs besoins et spécificités, il est nécessaire de faire preuve d’une certaine dextérité pour passer d’un système à l’autre.

« Il faut savoir jongler entre ces 9 systèmes d’informations très différents et suivre les demandes quotidiennes transmises par les producteurs de déchets via ces plateformes pour les intégrer au planning. Nous avons des impératifs de dates, voire d’horaires à respecter ! » explique Louise d’Hervé, Assistante exploitation à l’agence de Plouigneau.

« Au retour des tournées des chauffeurs, nous récupérons toutes les informations nécessaires pour les enregistrer dans le SI, tels que les poids des déchets reçus, les photos des déchets, les bordereaux de suivi de déchets (BSD) complétés, la typologie et le poids de chaque matière récupérée, ou encore les kilomètres parcourus pour chaque prestation. Il faut faire preuve de rigueur » conclut Louise d’Hervé.

La création de ce nouveau service dédié et le professionnalisme des assistantes d’exploitation des Recycleurs Bretons sont des atouts indispensables pour répondre aux exigences de qualité et de traçabilité demandées par les éco-organismes.

©photo-bandeau : kenny-eliason-unsplash

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