Les Recycleurs Bretons s’équipent d’une troisième presse Copex. Elle augmente la capacité de production et réduit les temps d’attente pour l’opérateur grâce à sa table de chargement. 30 000 tonnes de ferrailles légères et moyennes sont traitées par an.
Les ferrailles livrées sur le site d’expédition du port de Brest viennent du regroupement opéré par les différentes agences du groupe, de collectes organisées par des associations, de bennes posées chez les clients ou directement sur leurs chantiers, ou enfin de notre activité de déconstruction navale. Elles y sont cisaillées (compactées et coupées à dimension) pour être expédiées et recyclées par des fonderies françaises ou européennes.
Début 2023, une nouvelle presse Copex S-Wing 1 000 a été installée sur ce site. Plus performante, elle remplace l’ancienne presse, elle aussi de la marque Copex, qui sera déménagée vers un autre site Recycleurs Bretons.
« L’entreprise Copex est un partenaire stratégique avec lequel nous travaillons depuis de nombreuses années. C’est la troisième presse que nous lui achetons. Cette entreprise est implantée à Caudan, c’est donc un véritable partenariat français, voire breton, qui s’est noué avec elle », déclare François-Guillaume Le Gall, Directeur exploitation du groupe Recycleurs Bretons.
La nouvelle presse dispose d’une plus grosse capacité de coupe, augmente la production et réduit les temps d’attente de chargement des matières pour l’opérateur.
« Nous avons réalisé des travaux d’aménagement tout autour de la presse, afin de bénéficier d’un espace plus important pour bien préparer, trier, stocker et valoriser nos métaux. Une table de transfert, qui se situe à côté de la presse, permet notamment à l’opérateur de charger la ferraille en temps masqué (c’est-à-dire en parallèle du temps de cisaillage), ce qui lui fait gagner un temps précieux », ajoute François-Guillaume Le Gall.
« Le dimensionnement des pièces en sortie est variable, il dépend du cahier des charges des fonderies. Les pièces les plus longues font 5 ou 6 mètres et elles sont pressées, puis coupées en petits morceaux, de 50 cm par exemple, afin de densifier au maximum le remplissage des bateaux, avant export », conclut François-Guillaume Le Gall.
A ce jour, pas moins de 30 000 tonnes de ferrailles légères à mi-lourdes sont traitées par an, cet outil performant devenait donc indispensable.

